mardi 10 décembre 2013

La résistance Berbères au Maroc Face au colonisateurs

  La résistance Berbères au Maroc Face au colonisateurs:

5 août 1890 :
Convention secrète entre la Grande-Bretagne et la France : cette dernière se voit reconnaître le droit d'occuper le Sahara occidental pour préserver un passage vers le sud, c'est à dire vers le Niger et le Tchad. Il s'agissait d'assurer la sécurité sur l'Algérie, mais cette convention ne fut jamais vraiment exploitée.

      

Mai 1902:
"Accord des confins" : le Sultan du Maroc et le gouvernement Français se mettent d'accord pour un contrôle commun dans la région frontalière avec l'Algérie.

Octobre 1903 :
Le colonel Lyautey est appelé pour assurer la "pacification" de la frontière Algéro-Marocaine depuis la Méditerranée jusqu'à Beni Alles. Il dispose de 8000 hommes, mais outrepasse les pouvoirs que le gouvernement lui a fixés et dépasse les limites de la frontière. Il occupe Bechar (en territoire marocain au Sud est) et l'appelle Colomb. Au même moment, le Maroc est exsangue financièrement, et fait appel à la Banque de Paris et des Pays-Bas qui devient le principal créancier du royaume.

31 mars 1905 :
Le kayser Guillaume II inquiet de l'avancée des troupes de Lyautey débarque au Maroc à Tanger.


du 7 janvier au 6 avril 1906 à Algésiras:


Conférence internationale à la demande du Sultan sous la pression du Kayser. Treize pays y participent et la France en sort vainqueur. L'indépendance du Maroc y est affirmée, mais les principaux ports tombent sous le contrôle de la France et de l'Espagne. La France devient majoritaire dans la Banque d'Etat du Maroc.
Le traité d'Algésiras est particulièrement mal vécu par la population Marocaine. Des émeutes éclatent dans les grandes villes.    



19 mars 1907:
Assassinat à Marrakech du docteur Mauchamp, médecin humanitaire, mais soupçonné par la population d'être un "agent" travaillant pour la France : grande émotion en France.
   
5 août 1907:

A la suite de violentes émeutes provoquées par la profanation d'un cimetière musulman lors de travaux dans le chantier du port , le croiseur Galilée bombarde la ville  de Casablanca en représailles, et les troupes débarquent  et occupent la plaine de la Chouïa autour de Casablanca.
  16 août 1907:
Le sultan Abd El Aziz est remplacé par son frère. Mais il est impuissant devant les Français,  et se soumet et collabore avec les occupants.

1909:
En réaction à l'occupation par la France de la Chouïa, l'Espagne s'installe dans  le Rif.

14 mars 1911:
Soulèvement populaire contre l'autorité du Sultan à Fès qui échoue.
  

Lyautey à Marrakech Hafid à Casablanca 4 mai 1911
Le sultan Moulay Hafid  signe une lettre demandant l'appui de la France : les Français occupent aussitôt Fès, Meknés et Rabat.

1er juillet 1911:
Le Kayser Guillaume II, mécontent de l'attitude de la France, envoie le croiseur Panther à Agadir, officiellement, pour protéger les intérêts des Allemands dans le Souss. On est proche de la confrontation armée entre les deux pays.

4 novembre 1911:
Appuyée par la Grande Bretagne, la France accorde à l'Allemagne des compensations territoriales en Afrique Équatoriale, et en contrepartie celle-ci reconnaît le" protectorat" de la France sur le Maroc.

30 mars 1912:
Le Sultan Moulay Hafid signe le traité du protectorat.  

   
Lyautey à Rabat 16 mai 1912:
  Rejoints par des mutins, des rebelles soulèvent Fès. Le gouvernement Français envoie les généraux Lyautey et Gouraud.
Lyautey est nommé Résident général du Maroc.  
5 août 1912:
Le sultan MOULAY HAFID vient de signer le 30 mai le traité de protectorat, dit traité de Fès, mais sa personnalité inquiète Lyautey, qui le remplace par son jeune frère MOULAY YOUSSEF



16 août 1912:
Les tribus du Sud, "les hommes bleus", sous la conduite de Hel Hiba, se soulèvent et se dirigent vers Marrakech. Pour les contenir et les repousser vers le Sud, Lyautey obtient la collaboration du sultan et  des des chefs de tribus de l'Atlas appartenant au féodal THAMI EL GLAOUI : il est récompensé de sa collaboration en étant nommé Pacha de Marrakech, par un dahir du Sultan. 
Ce n'est qu'en 1934, que la dernière région, le jbel Saghro, fut "pacifiée". La résistance à l'occupation Française fut donc continue de 1912 à 1934. 
  20 juillet 1921:
La tribu des Beni Ouriaghel dans le Rif central, se soulève sous la conduite du fils du Cadi, ABD EL KRIM.
Abd El Krim, contrairement aux autres résistants, a un projet politique précis. Profitant d'une lourde défaite de l'armée espagnole venue réprimer le soulèvement (3500 morts et 5000 blessés), il s'empare d'un armement lourd impressionnant : des dizaines de canons, des milliers de fusils et leurs munitions lui permettent d'équiper ses compagnons d'armes. 
Il n'a aucun mal à s'adjoindre l'alliance des chefs de tribus qui refusent le protectorat : il proclame la République Confédérée du Rif. Il en devient le Président, constitue un gouvernement, lève une armée et organise une administration. 


Abdelkrim en 1926 1924 
Les Espagnols n'occupent plus que quatre ports et se sont retirés des terres sous la pression des troupes d'Abd El Krim. 
Le gouvernement Français s'inquiète, car les troupes sont proches de Fès et Taza. Des renforts sont nécessaires. PETAIN est envoyé sur place. 
LYAUTEY n'apprécie pas son rival. Il démissionne et est remplacé par un civil, THEODORE STEEG, nommé Résident Général. 


Abdelkrim Octobre 1925 
LYAUTEY rentre définitivement en France. Pétain et son adjoint Naulin parviennent à bloquer l'offensive sur le Front Rifain. 


Soumissiond'Abdelkrim Début 1926 
Avec l'appui de dix escadrilles d'aviation, et de 160.000 hommes, les troupes françaises, alliées aux Espagnols commandés par Primo de Riveira, lancent une contre-offensive. 

17 mai 1926 
Au prix d'une effroyable boucherie dont sont victimes les populations civiles, et sous un déluge de bombardements, ABD EL KRIM se soumet. 
Il est aussitôt exilé à l'Ile de la Réunion dont il s'évadera en 1947. Il se réfugiera alors en Egypte où il y meurt en 1963. 
Le président NASSER lui offre des funérailles nationales. Son prestige était alors si grand, qu'en 1956 à l'indépendance, il ne reçut pas l'autorisation de revenir au Maroc, tant son "aura" politique paraissait encore inquiétante pour le sultan MOHAMMED V.



Abdelkrim en exile à la Reunion en1928 18 novembre 1927
Mort du Sultan MOULAY YOUSSEF.

Les Français imposent comme Sultan son 3ème fils Sidi Mohammed, âgé de 17 ans, censé être plus docile.

5 août 1912 
Le sultan MOULAY HAFID vient de signer le 30 mai le traité de protectorat, dit traité de Fès, mais sa personnalité inquiète Lyautey, qui le remplace par son jeune frère MOULAY YOUSSEF


Lyautey à Casablanca 16 août 1912 
Les tribus du Sud, "les hommes bleus", sous la conduite de Hel Hiba, se soulèvent et se dirigent vers Marrakech. Pour les contenir et les repousser vers le Sud, Lyautey obtient la collaboration du sultan et  des des chefs de tribus de l'Atlas appartenant au féodal THAMI EL GLAOUI : il est récompensé de sa collaboration en étant nommé Pacha de Marrakech, par un dahir du Sultan. 
Ce n'est qu'en 1934, que la dernière région, le jbel Saghro, fut "pacifiée". La résistance à l'occupation Française fut donc continue de 1912 à 1934. 
  20 juillet 1921 
La tribu des Beni Ouriaghel dans le Rif central, se soulève sous la conduite du fils du Cadi, ABD EL KRIM.
Abd El Krim, contrairement aux autres résistants, a un projet politique précis. Profitant d'une lourde défaite de l'armée espagnole venue réprimer le soulèvement (3500 morts et 5000 blessés), il s'empare d'un armement lourd impressionnant : des dizaines de canons, des milliers de fusils et leurs munitions lui permettent d'équiper ses compagnons d'armes. 
Il n'a aucun mal à s'adjoindre l'alliance des chefs de tribus qui refusent le protectorat : il proclame la République Confédérée du Rif. Il en devient le Président, constitue un gouvernement, lève une armée et organise une administration. 


Abdelkrim en 1926 1924 
Les Espagnols n'occupent plus que quatre ports et se sont retirés des terres sous la pression des troupes d'Abd El Krim. 
Le gouvernement Français s'inquiète, car les troupes sont proches de Fès et Taza. Des renforts sont nécessaires. PETAIN est envoyé sur place. 
LYAUTEY n'apprécie pas son rival. Il démissionne et est remplacé par un civil, THEODORE STEEG, nommé Résident Général. 


Abdelkrim Octobre 1925 
LYAUTEY rentre définitivement en France. Pétain et son adjoint Naulin parviennent à bloquer l'offensive sur le Front Rifain. 


Soumissiond'Abdelkrim Début 1926 
Avec l'appui de dix escadrilles d'aviation, et de 160.000 hommes, les troupes françaises, alliées aux Espagnols commandés par Primo de Riveira, lancent une contre-offensive. 

17 mai 1926 
Au prix d'une effroyable boucherie dont sont victimes les populations civiles, et sous un déluge de bombardements, ABD EL KRIM se soumet. 
Il est aussitôt exilé à l'Ile de la Réunion dont il s'évadera en 1947. Il se réfugiera alors en Egypte où il y meurt en 1963. 
Le président NASSER lui offre des funérailles nationales. Son prestige était alors si grand, qu'en 1956 à l'indépendance, il ne reçut pas l'autorisation de revenir au Maroc, tant son "aura" politique paraissait encore inquiétante pour le sultan MOHAMMED V.



Abdelkrim en exile à la Reunion en1928 18 novembre 1927
Mort du Sultan MOULAY YOUSSEF.

Les Français imposent comme Sultan son 3ème fils Sidi Mohammed, âgé de 17 ans, censé être plus docile.
 
5 août 1912 
Le sultan MOULAY HAFID vient de signer le 30 mai le traité de protectorat, dit traité de Fès, mais sa personnalité inquiète Lyautey, qui le remplace par son jeune frère MOULAY YOUSSEF


Lyautey à Casablanca 16 août 1912 
Les tribus du Sud, "les hommes bleus", sous la conduite de Hel Hiba, se soulèvent et se dirigent vers Marrakech. Pour les contenir et les repousser vers le Sud, Lyautey obtient la collaboration du sultan et  des des chefs de tribus de l'Atlas appartenant au féodal THAMI EL GLAOUI : il est récompensé de sa collaboration en étant nommé Pacha de Marrakech, par un dahir du Sultan. 
Ce n'est qu'en 1934, que la dernière région, le jbel Saghro, fut "pacifiée". La résistance à l'occupation Française fut donc continue de 1912 à 1934. 
  20 juillet 1921 
La tribu des Beni Ouriaghel dans le Rif central, se soulève sous la conduite du fils du Cadi, ABD EL KRIM.
Abd El Krim, contrairement aux autres résistants, a un projet politique précis. Profitant d'une lourde défaite de l'armée espagnole venue réprimer le soulèvement (3500 morts et 5000 blessés), il s'empare d'un armement lourd impressionnant : des dizaines de canons, des milliers de fusils et leurs munitions lui permettent d'équiper ses compagnons d'armes. 
Il n'a aucun mal à s'adjoindre l'alliance des chefs de tribus qui refusent le protectorat : il proclame la République Confédérée du Rif. Il en devient le Président, constitue un gouvernement, lève une armée et organise une administration. 


Abdelkrim en 1926 1924 
Les Espagnols n'occupent plus que quatre ports et se sont retirés des terres sous la pression des troupes d'Abd El Krim. 
Le gouvernement Français s'inquiète, car les troupes sont proches de Fès et Taza. Des renforts sont nécessaires. PETAIN est envoyé sur place. 
LYAUTEY n'apprécie pas son rival. Il démissionne et est remplacé par un civil, THEODORE STEEG, nommé Résident Général. 


Abdelkrim Octobre 1925 
LYAUTEY rentre définitivement en France. Pétain et son adjoint Naulin parviennent à bloquer l'offensive sur le Front Rifain. 


Soumissiond'Abdelkrim Début 1926 
Avec l'appui de dix escadrilles d'aviation, et de 160.000 hommes, les troupes françaises, alliées aux Espagnols commandés par Primo de Riveira, lancent une contre-offensive. 

17 mai 1926 
Au prix d'une effroyable boucherie dont sont victimes les populations civiles, et sous un déluge de bombardements, ABD EL KRIM se soumet. 
Il est aussitôt exilé à l'Ile de la Réunion dont il s'évadera en 1947. Il se réfugiera alors en Egypte où il y meurt en 1963. 
Le président NASSER lui offre des funérailles nationales. Son prestige était alors si grand, qu'en 1956 à l'indépendance, il ne reçut pas l'autorisation de revenir au Maroc, tant son "aura" politique paraissait encore inquiétante pour le sultan MOHAMMED V.



Abdelkrim en exile à la Reunion en192818 novembre 1927
Mort du Sultan MOULAY YOUSSEF.

Les Français imposent comme Sultan son 3ème fils Sidi Mohammed, âgé de 17 ans, censé être plus docile.
  de 1927 à 1930 
SIDI MOHAMMED succède ą Moulay Youssef dans la discrétion, le Maroc tout entier est encore sous le choc de la soumission d'Abd El Krim
  
 

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